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vendredi 12 février 2016

Living Lab, French Tech Hubs et Smart Cities – et la planète devient un laboratoire

Par André Loechel

Nous sommes face à une mutation culturelle liées aux nouvelles technologies considérable. C’est un nouveau monde vaste et en pleine évolution. Les termes pour décrire cette révolution sont imprécis. Pour cette raison il est nécessaire de commencer par situer ces différents termes.
·     ·     La Smart City un mot à la mode. C’est un terme valise qui a perdu de son sens à force d’être étiré dans toutes les directions. Il concerne au départ la gestion de l’éclairage public et la circulation automobile (le pilotage des feux rouges) mais il s’est étendu à tout ce qui qui concerne le développement de l’intelligence dans les villes. Le terme « ville numérique » est préférable (Voir le site des villes numériques)
·     ·     La French Tech Hubs est une démarche franco-française de développement des start-up lancée par l’ancienne Secrétaire d’Etat déléguée au Numérique Fleur Pellerin et fortement développée par l’actuelle Secrétaire d’Etat : Axelle Lemaire. C’est une opération de labellisation dont les start-up sont très friandes. A ce jour plus de 600 ont été labellisées dont près de 400 à Paris et dans la région parisienne. C’est une opération récente avec des succès et des échecs (Voir le site de la French Tech) (1). Dans un deuxième temps il y a eu la labélisation French Tech des villes françaises qui ont une politique de développement des start-up. C’est une labellisation de métropole ou de grandes villes qui repose sur une procédure claire dont un des points clés est de disposer dans la ville d’un Living Lab pour être labellisé (Pour en savoir plus sur la labellisation cliquez ici) . Il existe aussi tout un mouvement à travers le monde pour créer dans des villes étrangères des French Tech Hub dans le monde (Pour en savoir plus cliquez ici). Pour l’instant ils sont essentiellement aux USA : à New-York,  à San Francisco et à Boston et dans quelques grandes capitales comme Montréal ou Tokyo.
·      ·     Le Living Lab est une autre approche. C’est un moyen de permettre à des personnes ayant des idées de passé le leur idée un peu floue à une maquette opérationnelle et ainsi de commencer à développer leur projet. C’est une démarche reposant sur une véritable méthodologie. C’est un moyen de permettre à des futurs entrepreneurs d’expérimenter leurs idées, de se trouver des partenaires et de bénéficier d’assistance. Si vous allez dans un Living Lab comme Volumes qui est installé dans le 19ème arrondissement de Paris 78 rue Campans juste à côté du métro Botzaris vous trouvez d’abord une cours et au fond un bâtiment industriel dont une partie est un « food lab » c’est-à-dire une cuisine collaborative pour développer les échanges et amorcer le « coworking » avec haut débit et café à volonté pour mieux échanger. Il y a aussi un espace de fabrication pour faire des maquettes. A Volumes il y a un véritable studio son-video. Ce type d’établissement est l’avenir du développement du numérique.

Le fonctionnement des Livings Labs

Le secret des Livings Labs est d’être un lieu de rencontre permettant de rapprocher plusieurs acteurs nécessaire pour réaliser une innovation qui sans cela risquent de s’ignorer pendant longtemps. On trouve toujours trois acteurs différents :
·     ·     Un apporteur de projet, un start-uper (celui qui a envie de créer une start-up), un créatif qui a des idées,…
·    ·    Un sachant. C’est souvent un chercheur, un savant, un ingénieur,… qui connait un domaine et apporte sa connaissance approfondie du sujet.
·       ·     La société, une collectivité, des habitants du quartier, les papy du coin, des clients potentiels, … qui apportent la vision du futur utilisateur du produit ou du service.
Dans chaque cas particulier se sera des trinômes différents. Une personne voulant développer une entreprise de prise de vue à l’aide drone se rapprochera d’un ingénieur de l’image, d’un spécialiste des drones, et des quelques amateurs de prise de vue et de vidéo. Dans le domaine de la santé, cela sera : un start-uper qui est l’apporteur du projet, un médecin (le sachant) et des malades, des biens portants, des élus,...
Le pari est de réussir à sortir quelque chose qui fonctionne en un jour et demi :
·      ·      Le 1er matin l’apporteur du projet présente son idée à un groupe mêlant sachants et représentant de la société civile.
·       ·      L’après-midi ils approfondissent ensemble l’idée. Après le dîner on passe à la concrétisation.
·       ·      Le lendemain matin on finalise le projet. A midi la maquette est opérationnelle. 
Bien sûr dans certains cas le processus peut être plus long. Mais c‘est rarement le cas.

Une idée qui vient de loin après un long détour

L’origine des Livings Labs remonte au Media Lab du MIT. Il a été créé en 1985 et cette démarche originale s’est progressivement dégagée pour aboutir vers 2005 (voir sur Wikipédia en français  et en anglais ) Elle a ensuite été reprise en Europe du Nord et notamment en Finlande. Le succès de Nokia dans les années 90 est en grande partie dû à leur Living Lab qui est à l’origine de nombreuses innovations.
Cette idée a ensuite été reprise par la Commission Européenne qui a lancée en Europe un certain nombre d’Espace d’Innovation. Ceci explique la forte présence des finlandais dans les différentes opérations lancées en Europe notamment en Espagne et en Italie.
Il y a de nombreuses initiatives un peu partout dans le monde. Certaines marchent et d’autres échouent. Il est pour cela nécessaire de les étudier pour voir quels sont les facteurs de succès. Dans tous les cas on s’est aperçu du rôle fondamental du contexte historique, politique, géographie, économique, … Pour réussir il est nécessaire que les promoteurs aient un objectif clair et un seul, il est aussi très important que les start-uper se sentent bien dans ce lieu, qu’ils soient considérés et que leurs idées soient effectivement prises en compte. Un Living Lab n’est pas un salon, une exposition ou un « cabinet de curiosités ». C’est un endroit où on fait des choses importantes. C’est un laboratoire vivant.
Il s’agit de construire un écosystème favorable à la création d’emploi reposant sur le repositionnement de différentes entités tels que les pépinières, les incubateurs, les accélérateurs de projet, les espaces d’expérimentation, … Ce sont différents types d’organisation mais elles ont en commun de tout faire en un même lieu ou dans un réseau de lieux. Ce sont des ferments de l’innovation. En quelque sorte on peut dire que grâce à ces dispositifs « la terre est devenu un laboratoire ».

Les Living Lab dans le Monde

On constate depuis peu de temps le développement de nombreux Livings Labs dans de nombreux pays notamment dans des pays en voie de développement ou qui ont des économies en transition. Trois exemples parmi de nombreux autres :
·      ·      En Côte d’Ivoire il y a le Baby Lab. Il est né à l’initiative d’un groupe d’adolescents intéressés par l’informatique et tout particulièrement par le hardware. Ils ont commencés par désosser des ordinateurs puis de fil en aiguille ils se sont intéressés à tout le domaine des matériels et des logiciels. Ils forment de nombreux autres jeunes et leur donne envie de voir autrement les choses.
·       ·      A Medelline en Colombie. Cette ville a été sinistrée par les FARC puis par l’armée colombienne et ensuite achevée par les mafias de la drogue. C’est une ville où la plupart des gens sont malheureux. Pour sortir du cercle de la mort ils se sont mis à collectionner des nounours puis ils ont demandé qu’on les aide à créer un Living Lab. Ils cherchaient un lieu pour réfléchir autrement. Il leur a permis de repositionner les différents acteurs sociaux et notamment les médecins.
·      ·  En Guadeloupe la demande est venue des maires des différentes communes de l’ile. Ils demandaient un lieu d’expérimentation d’idées nouvelles. Très vite ils se sont aperçus qu’en fait ils avaient besoin d’un lieu pour rassembler les habitants afin de leur permettre d’échanger sur des problèmes et des préoccupations qui empoissonnent leur quotidien. En fait leur objectif est de retisser les relations entre les savoirs souvent distendues dans les Iles des Caraïbes qui sont un peu loin de tout.
Ces exemples montrent la variété des Living Labs. Chaque cas est un cas particulier et cherche à répondre à une problématique spécifique. En France métropolitaine et notamment à Paris le besoin est différent. Notre pays souffre d’un certain retard en matière de technologie numérique. Il y avait des tas de gens qui avaient des idées mais la plupart des start-up disparaissaient de manière précoce. Il fallait créer des lieux permettant l’éclosion des projets et le développement des start-up. Les premières pépinières sont apparues sans plan d’ensemble il y a une dizaine d’années. Elles sont en train de devenir des Livings Labs.  
Si on regarde la topographie des Livings Labs à Paris (Pour en savoir plus sur les Livings Labs parisiens cliquez ici)  on ne peut qu’être frappé par leur concentration au Centre et à l’Est de la ville. Ce sont les anciens quartiers de l’artisanat et de la petite industrie. Ces entreprises ont disparues et elles ont laissé des locaux vacants qui sont récupérer par les start-up du numérique :
·       Rue du Caire il y a un espace d’innovation créé par la Société Générale.
·       Boulevard Poissonnière la BNP a créé le WAI pour We Are Innovation. Ils ont été relayés par des Livings Labs à Nanterre et à Massy.
·       Rue de la Boétie le Crédit Agricole a créé un centre d’innovation avec des relais à Lille et en Franche Comté. D’autres lieux sont prévus à court terme dans d’autres régions.
·       Boulevard Haussmann la BPI, Banque Pour l’Investissement, a créé un Living Lab.
·       Les hôpitaux Broca et de la Salpêtrière ont créé des centres d’innovation. La santé est un domaine qui évolue très rapidement. 
On notera la forte présence des Banques mais que les entreprises industrielles sont absentes à l’exception de Dassault qui a créé un Living Lab consacré aux applications de la vision en 3D et Airbus qui a créé deux Livings Labs : un en France et l’autre aux USA. Les autres entreprises industrielles sont aux abonnés absents ce qui est un peu inquiétant pour leur futur.
L’intérêt des banques pour les lieux de réflexion ouverts est ancien. Dans les années 80 la Compagnie Bancaire avait créé à l’initiative de Jean Michel Billaut l’Atelier. Pendant longtemps les banques ont regardé ce lieu avec commisérations. Elles ont récemment pris conscience de leurs fragilités en constant la baisse de fréquentation de leurs agences. Les différentes newsletters de la profession sont particulièrement alarmistes sur ce sujet. Il est aujourd’hui urgent de réinventer la banque de proximité et d’arriver à retisser des liens avec leurs clients. Au lieu de fermer des agences il faut les transformer en lieu de projets. Ces projets sont l’achat d’une machine dans le cas d’une PME ou l’acquisition d’un appartement dans le cas d’un particulier. Vous avez une idée et vous allez à la banque où vous êtes accueilli, on vous écoute puis on vous fournir ensuite les services dont vous avez besoins pour réaliser votre projet. Ce sont des Living Labs.

Démarche de mise en place d’un Living Lab

La réussite ou l’échec d’un Living Lab dépend en grande partie de la manière dont il va être lancé. Sa mise en place est une démarche assez particulière. Celle suivie à la Guadeloupe est très intéressante. Elle s’est fait en 4 temps :
1.    1 Aller sur place et rencontrer les acteurs concernés de près ou de loin par le futur Living Lab : les entreprises, les start-up s’il y en a ou les possibles start-uper, les collectivités locales, les établissements publics, les organismes de recherche, les universités,… et comprendre leurs problèmes et la nature de leurs attentes.
2.    2 Avec chaque acteur on s’est ensuite attaché à identifier des projets possibles ou des besoins de développement. Ce travail d’écoute et de compréhension est délicat à mener et ne peut être fait que par une personne d’expérience.
3.    3 Réunir tout le monde pour participer à deux demi-journées de présentation et de discussion. Au cours de la première demi-journée on va présenter chacun des projets précédemment dégagés suivi d’un dîner pris en commun de façon à avoir des conversations en off et détendues, permettant de rechercher des interactions et d’entraides entre les projets. Ceci sera fait au cours de la deuxième une demi-journée.
4.     4 Faire faire, par le porteur du projet du Living Lab, une analyse, une synthèse et un document de cadrage. Ce texte servira à la mise en place du Living Lab et ensuite à établir ses règles de fonctionnement
Ce travail préparatoire est indispensable pour fixer les orientations et déterminer les projets à lancer en priorité.

Retour sur la French Tech et sur les territoires

Les French Techs Hubs sont une déclinaison du concept de Living Lab. Ces centres métropolitains n’ont le label accordé par l’Etat que s’ils sont des lieux de démonstration. Les différentes métropoles de province et quelques villes moyennes ce sont équipées ou sont en passe de le faire. Très vite ils ont produit des idées originales.
Ainsi à Lens, ville minière sinistrée, on a eu l’idée originale de créer le musée Le Louvre 2 et dans la foulée un Living Lab a été créé. Leur premier produit est une application d’aide à la visite du Musée fonctionnant sur smartphone. A Avignon, connue mondialement pour son festival, il y a une maison du numérique et la ville compte être la capitale du numérique dédiée à la culture. La première application a consisté à utiliser des lunettes de Google, les « Google Glass », pour afficher pendant la représentation des pièces les sous-titres traduits en différentes langues.
Les autres villes comme Bordeaux, Lille, Valenciennes,…. se sont à leur tour lancées dans l’aventure et cherchent à mettre en place des lieux de débat et de discussion de type Living Lab.  
Toutes ces villes sont appelées à devenir des Smart City. Comme on le voit ce concept va bien au-delà de la notion de ville numérique et de la gestion des feux rouges. Il y a actuellement 18 métropoles qui sont French Tech. La plupart des initiatives sont lancés par les maires qui ont très vite compris que c’est une chance de développement pour leur collectivité.
Autre exemple la ville de Paris. Elle a un grave souci. La ville intra-muros se désindustrialise rapidement. Elle souhaite faire cesser ce lent déclin et même entamer une réindustrialisation. Pour cela le Conseil Municipal a nommé une délégation composée pour l’essentiel de conseillers municipaux. On a commencé par les emmener visiter des Livings Labs existants dans Paris et même parfois dans leur propre arrondissement. Ils ne savaient pas que ces lieux existaient !!! Un peu troublant.
Le point positif est leur volonté de faire rapidement des choses. Très vite il y a eu un accord unanime pour constater que les Livings Labs étaient la bonne démarche. Ils ont entamés une réflexion sur la démarche et, sans attendre des actions ont été lancer pour développer des activités industrielles et artisanales liées au numérique dans les arrondissements. Pour la petite histoire ils vont aussi développer de cette manière une agriculture de ville notamment sur les toits.
On notera que les Chambres de Commerce, dont ce serait a priori la vocation, sont complètement absentes de ces développements. De même le Medef qui est directement concerné a du mal à se mobiliser sur le sujet et approche le sujet par une démarche par essai-erreur avec plus d’erreurs que d’essais réussis. Les Universités sont aussi les grandes absentes à l’exception des bretonnes : Nantes et Rennes.
Par contre on observe un réveil des territoires ruraux qui propose une démarche originale. Elle se fait un peu en réaction au poids de leurs métropoles. Que faire dans les petites villes et les nombreux villages ? Il est certain qu’il existe une intelligence territoriale. En fait ces Livings Labs aux champs qui vont récupérer les projets des métropoles et les décliner en les adaptant à leur propre contexte.
Parallèlement à ces développements on assiste à la création de French Tech Hub à l’étranger. En dehors de Medellin il y a Montréal, Tokyo, New-York, Tel-Aviv, …. En perspective il y a Casablanca, Douala, Buenos-Aires,… Ce sont plutôt des vitrines permettant de montrer le savoir-faire des PME françaises et de leur ouvrir l’accès à de nouveaux pays en leur permettant de trouver des partenaires. C’est un peu la même idée que les centres culturels français. Par contre cela risque de faire double emploi avec les postes d’expansion économique auprès des ambassades et d’Ubifrance.
Dernière nouvelle importante concernant les Livings Labs. Klaus Schwab dirigeant du World Economic Forum de Davos s’intéresse de près à la démarche. Il a observé que : « Le minimum offert à tout citoyen est d’avoir à sa disposition un lieu de discussion » et il en a conclu que : « tout citoyen doit disposer d’un lieu pour présenter son projet ». Concrètement cela va se traduire par la création de Davos régionaux et le premier va probablement s’ouvrir en France.
Sans attendre l’intervention d’un pays développé ou d’un généreux donateur un certain nombre de pays émergents sont en train de lancer des Livings Labs. C’est le cas du Mexique qui est en train de lancer deux Livings Labs, l’un consacré à l’approche clients et l’autre consacré au domaine de l’éduction. Décidément « la planète est devenu un laboratoire ».

Les résultats obtenus à ce jour

Parmi les nombreux Livings Labs lancés on observe de grands succès comme à Nantes. La ville a profondément changé. Dans d’autres cas c’est un échec comme à Clermont-Ferrand qui a voulu être une ville numérique sans s’en donner les moyens. De même le Living Lab de Franche Comté est un échec faute d’objectifs clairs. Plus les expériences s’accumulent plus le savoir-faire s’améliore.
Il faut dire que les risques sont minimes. Généralement la ville prête le bâtiment du Living Lab, l’Etat dans le cadre des French Tech Hubs finance les manifestations et les voyages et les start-uper paient les prestations qu’ils utilisent.
Il est indiscutable qu’il existe une demande importante et l’observation montre qu’elle est riche. Elle est porteuse de nombreuses innovations. Le mot d’ordre de tous ces innovateurs est : « Il faut qu’on y arrive ». Il y a la volonté du « maker ».
Face à tous ces changements il est frappant de voir qu’il y a deux sortes de personnes. Il y a ceux qui ne savent pas ce qui se passe, parfois à deux pas de leur domicile où de leur lieu de travail. C’est étonnant. Et puis il y a ceux qui font et agissent avec une grande inventivité.

Des exemples de LivingLab


Volumes à Paris dans le 19eme arrondissement (Pour en savoir plus sur Volumes cliquez ici).

WAI : We Are Innovation par BNP Paribas (un Bd Poissonnière et un à Saclay). (Pour en savoir plus sur WAI cliquez ici).

Le village by CA du Crédit Agricole (Rue de la Boétie). (Pouren savoir plus sur le village by CA cliquez ici).

Le HUB de BPI France (6-8 Boulevard Haussmann 75009 Paris). (Pour en savoir plus sur le HUB de la BPI cliquez ici).

Player de Société générale (15 rue du Caire). (Pour en savoir plus sur le Player de la Société Générale cliquez ici).

BNP Cardif le Cardiff ‘Lab à Nanterre. (Pour en savoir plus sur le Cardif Lab de la BNP cliquez ici).

The Bridge à Avignon et à Arles. (Pour en savoir plus sur The Bridge cliquez ici).


A l’étranger

BabyLab à Abidjan Côte d’Ivoire. (Pour en savoir plus sur BabyLab à Abidjan cliquez ici  et  encore ici).


Exemples de labélisation européenne de Livings Labs. (Pour en savoir plus cliquez ici).


Pour en savoir plus sur André Loechel. (cliquez ici).

Pour en savoir plus sur les démarches qu’il a initié. (cliquez ici et aussi ici).

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1 - Pour l'instant le site French Tech est déconseillé par Norton. Soyez prudent en vous connectant à ce site. Le diagnostic est : "hidden scripts in Java injected in compromised websites, which upon visiting redirects the user to exploit kit hosted sites."