Par André Loechel
Nous sommes face à une mutation culturelle liées aux
nouvelles technologies considérable. C’est un nouveau monde vaste et en pleine
évolution. Les termes pour décrire cette révolution sont imprécis. Pour cette
raison il est nécessaire de commencer par situer ces différents termes.
· · La Smart City un mot à la mode. C’est un terme valise
qui a perdu de son sens à force d’être étiré dans toutes les directions. Il
concerne au départ la gestion de l’éclairage public et la circulation
automobile (le pilotage des feux rouges) mais il s’est étendu à tout ce qui qui
concerne le développement de l’intelligence dans les villes. Le terme
« ville numérique » est préférable (Voir le site des villes numériques)
· · La French Tech Hubs est une démarche franco-française
de développement des start-up lancée par l’ancienne Secrétaire d’Etat déléguée
au Numérique Fleur Pellerin et fortement développée par l’actuelle Secrétaire
d’Etat : Axelle Lemaire. C’est une opération de labellisation dont les
start-up sont très friandes. A ce jour plus de 600 ont été labellisées dont
près de 400 à Paris et dans la région parisienne. C’est une opération récente
avec des succès et des échecs (Voir le site de la French Tech) (1). Dans un
deuxième temps il y a eu la labélisation French Tech des villes françaises qui
ont une politique de développement des start-up. C’est une labellisation de
métropole ou de grandes villes qui repose sur une procédure claire dont un des
points clés est de disposer dans la ville d’un Living Lab pour être labellisé (Pour en savoir plus sur la labellisation cliquez ici) .
Il existe aussi tout un mouvement à travers le monde pour créer dans des villes
étrangères des French Tech Hub dans le monde (Pour en savoir plus cliquez ici). Pour l’instant
ils sont essentiellement aux USA : à New-York, à San Francisco et à Boston et dans quelques grandes capitales
comme Montréal ou Tokyo.
· · Le Living Lab est une autre approche. C’est un
moyen de permettre à des personnes ayant des idées de passé le leur idée un peu
floue à une maquette opérationnelle et ainsi de commencer à développer leur
projet. C’est une démarche reposant sur une véritable méthodologie. C’est un
moyen de permettre à des futurs entrepreneurs d’expérimenter leurs idées, de se
trouver des partenaires et de bénéficier d’assistance. Si vous allez dans un
Living Lab comme Volumes qui est installé dans le 19ème
arrondissement de Paris 78 rue Campans juste à côté du métro Botzaris vous
trouvez d’abord une cours et au fond un bâtiment industriel dont une partie est
un « food lab » c’est-à-dire une cuisine collaborative pour
développer les échanges et amorcer le « coworking » avec haut débit
et café à volonté pour mieux échanger. Il y a aussi un espace de fabrication
pour faire des maquettes. A Volumes il y a un véritable studio son-video. Ce
type d’établissement est l’avenir du développement du numérique.
Le fonctionnement des
Livings Labs
Le secret des Livings Labs est d’être un lieu de rencontre
permettant de rapprocher plusieurs acteurs nécessaire pour réaliser une
innovation qui sans cela risquent de s’ignorer pendant longtemps. On trouve
toujours trois acteurs différents :
· · Un apporteur de projet, un start-uper (celui qui
a envie de créer une start-up), un créatif qui a des idées,…
· · Un sachant. C’est souvent un chercheur, un
savant, un ingénieur,… qui connait un domaine et apporte sa connaissance
approfondie du sujet.
· · La société, une collectivité, des habitants du
quartier, les papy du coin, des clients potentiels, … qui apportent la vision
du futur utilisateur du produit ou du service.
Dans chaque cas particulier se sera des trinômes différents.
Une personne voulant développer une entreprise de prise de vue à l’aide drone
se rapprochera d’un ingénieur de l’image, d’un spécialiste des drones, et des quelques
amateurs de prise de vue et de vidéo. Dans le domaine de la santé, cela sera :
un start-uper qui est l’apporteur du projet, un médecin (le sachant) et des
malades, des biens portants, des élus,...
Le pari est de réussir à sortir quelque chose qui fonctionne
en un jour et demi :
· · Le 1er matin l’apporteur du projet
présente son idée à un groupe mêlant sachants et représentant de la société
civile.
· · L’après-midi ils approfondissent ensemble l’idée.
Après le dîner on passe à la concrétisation.
· · Le lendemain matin on finalise le projet. A midi
la maquette est opérationnelle.
Bien sûr dans certains cas le processus peut être plus long.
Mais c‘est rarement le cas.
Une idée qui vient de
loin après un long détour
L’origine des Livings Labs remonte au Media Lab du MIT. Il a
été créé en 1985 et cette démarche originale s’est progressivement dégagée pour
aboutir vers 2005 (voir sur Wikipédia en français et en anglais ) Elle a ensuite été reprise en Europe du Nord et notamment en Finlande. Le
succès de Nokia dans les années 90 est en grande partie dû à leur Living Lab
qui est à l’origine de nombreuses innovations.
Cette idée a ensuite été reprise par la Commission
Européenne qui a lancée en Europe un certain nombre d’Espace d’Innovation. Ceci
explique la forte présence des finlandais dans les différentes opérations
lancées en Europe notamment en Espagne et en Italie.
Il y a de nombreuses initiatives un peu partout dans le
monde. Certaines marchent et d’autres échouent. Il est pour cela nécessaire de
les étudier pour voir quels sont les facteurs de succès. Dans tous les cas on
s’est aperçu du rôle fondamental du contexte historique, politique, géographie,
économique, … Pour réussir il est nécessaire que les promoteurs aient un
objectif clair et un seul, il est aussi très important que les start-uper se
sentent bien dans ce lieu, qu’ils soient considérés et que leurs idées soient
effectivement prises en compte. Un Living Lab n’est pas un salon, une
exposition ou un « cabinet de curiosités ». C’est un endroit où on
fait des choses importantes. C’est un laboratoire vivant.
Il s’agit de construire un écosystème favorable à la
création d’emploi reposant sur le repositionnement de différentes entités tels
que les pépinières, les incubateurs, les accélérateurs de projet, les espaces
d’expérimentation, … Ce sont différents types d’organisation mais elles ont en
commun de tout faire en un même lieu ou dans un réseau de lieux. Ce sont des
ferments de l’innovation. En quelque sorte on peut dire que grâce à ces
dispositifs « la terre est devenu un laboratoire ».
Les Living Lab dans
le Monde
On constate depuis peu de temps le développement de nombreux
Livings Labs dans de nombreux pays notamment dans des pays en voie de
développement ou qui ont des économies en transition. Trois exemples parmi de
nombreux autres :
· · En Côte d’Ivoire il y a le Baby Lab. Il est né à
l’initiative d’un groupe d’adolescents intéressés par l’informatique et tout
particulièrement par le hardware. Ils ont commencés par désosser des
ordinateurs puis de fil en aiguille ils se sont intéressés à tout le domaine des
matériels et des logiciels. Ils forment de nombreux autres jeunes et leur donne
envie de voir autrement les choses.
· · A Medelline en Colombie. Cette ville a été sinistrée
par les FARC puis par l’armée colombienne et ensuite achevée par les mafias de
la drogue. C’est une ville où la plupart des gens sont malheureux. Pour sortir
du cercle de la mort ils se sont mis à collectionner des nounours puis ils ont
demandé qu’on les aide à créer un Living Lab. Ils cherchaient un lieu pour
réfléchir autrement. Il leur a permis de repositionner les différents acteurs
sociaux et notamment les médecins.
· · En Guadeloupe la demande est venue des maires
des différentes communes de l’ile. Ils demandaient un lieu d’expérimentation
d’idées nouvelles. Très vite ils se sont aperçus qu’en fait ils avaient besoin
d’un lieu pour rassembler les habitants afin de leur permettre d’échanger sur
des problèmes et des préoccupations qui empoissonnent leur quotidien. En fait
leur objectif est de retisser les relations entre les savoirs souvent
distendues dans les Iles des Caraïbes qui sont un peu loin de tout.
Ces exemples montrent la variété des Living Labs. Chaque cas
est un cas particulier et cherche à répondre à une problématique spécifique. En
France métropolitaine et notamment à Paris le besoin est différent. Notre pays
souffre d’un certain retard en matière de technologie numérique. Il y avait des
tas de gens qui avaient des idées mais la plupart des start-up disparaissaient
de manière précoce. Il fallait créer des lieux permettant l’éclosion des
projets et le développement des start-up. Les premières pépinières sont apparues
sans plan d’ensemble il y a une dizaine d’années. Elles sont en train de
devenir des Livings Labs.
Si on regarde la topographie des Livings Labs à Paris (Pour en savoir plus sur les Livings Labs parisiens cliquez ici) on ne peut qu’être frappé par leur concentration au Centre et à l’Est de la
ville. Ce sont les anciens quartiers de l’artisanat et de la petite industrie.
Ces entreprises ont disparues et elles ont laissé des locaux vacants qui sont
récupérer par les start-up du numérique :
·
Rue du Caire il y a un espace d’innovation créé
par la Société Générale.
·
Boulevard Poissonnière la BNP a créé le WAI pour
We Are Innovation. Ils ont été relayés par des Livings Labs à Nanterre et à
Massy.
·
Rue de la Boétie le Crédit Agricole a créé un
centre d’innovation avec des relais à Lille et en Franche Comté. D’autres lieux
sont prévus à court terme dans d’autres régions.
·
Boulevard Haussmann la BPI, Banque Pour
l’Investissement, a créé un Living Lab.
·
Les hôpitaux Broca et de la Salpêtrière ont créé
des centres d’innovation. La santé est un domaine qui évolue très rapidement.
On notera la forte présence des Banques mais que les
entreprises industrielles sont absentes à l’exception de Dassault qui a créé un
Living Lab consacré aux applications de la vision en 3D et Airbus qui a créé deux
Livings Labs : un en France et l’autre aux USA. Les autres entreprises
industrielles sont aux abonnés absents ce qui est un peu inquiétant pour leur
futur.
L’intérêt des banques pour les lieux de réflexion ouverts
est ancien. Dans les années 80 la Compagnie Bancaire avait créé à l’initiative
de Jean Michel Billaut l’Atelier. Pendant longtemps les banques ont regardé ce
lieu avec commisérations. Elles ont récemment pris conscience de leurs
fragilités en constant la baisse de fréquentation de leurs agences. Les
différentes newsletters de la profession sont particulièrement alarmistes sur
ce sujet. Il est aujourd’hui urgent de réinventer la banque de proximité et d’arriver
à retisser des liens avec leurs clients. Au lieu de fermer des agences il faut
les transformer en lieu de projets. Ces projets sont l’achat d’une machine dans
le cas d’une PME ou l’acquisition d’un appartement dans le cas d’un
particulier. Vous avez une idée et vous allez à la banque où vous êtes accueilli,
on vous écoute puis on vous fournir ensuite les services dont vous avez besoins
pour réaliser votre projet. Ce sont des Living Labs.
Démarche de mise en
place d’un Living Lab
La réussite ou l’échec d’un Living Lab dépend en grande
partie de la manière dont il va être lancé. Sa mise en place est une démarche assez
particulière. Celle suivie à la Guadeloupe est très intéressante. Elle s’est
fait en 4 temps :
1. 1 Aller
sur place et rencontrer les acteurs concernés de près ou de loin par le futur
Living Lab : les entreprises, les start-up s’il y en a ou les possibles
start-uper, les collectivités locales, les établissements publics, les
organismes de recherche, les universités,… et comprendre leurs problèmes et la
nature de leurs attentes.
2. 2 Avec
chaque acteur on s’est ensuite attaché à identifier des projets possibles ou des
besoins de développement. Ce travail d’écoute et de compréhension est délicat à
mener et ne peut être fait que par une personne d’expérience.
3. 3 Réunir tout le monde pour participer à deux demi-journées de présentation et de
discussion. Au cours de la première demi-journée on va présenter chacun des
projets précédemment dégagés suivi d’un dîner pris en commun de façon à avoir
des conversations en off et détendues, permettant de rechercher des interactions
et d’entraides entre les projets. Ceci sera fait au cours de la deuxième une
demi-journée.
4. 4 Faire
faire, par le porteur du projet du Living Lab, une analyse, une synthèse et un document
de cadrage. Ce texte servira à la mise en place du Living Lab et ensuite à
établir ses règles de fonctionnement
Ce travail préparatoire est indispensable pour fixer les
orientations et déterminer les projets à lancer en priorité.
Retour sur la French
Tech et sur les territoires
Les French Techs Hubs sont une déclinaison du concept de
Living Lab. Ces centres métropolitains n’ont le label accordé par l’Etat que
s’ils sont des lieux de démonstration. Les différentes métropoles de province
et quelques villes moyennes ce sont équipées ou sont en passe de le faire. Très
vite ils ont produit des idées originales.
Ainsi à Lens, ville minière sinistrée, on a eu l’idée originale
de créer le musée Le Louvre 2 et dans la foulée un Living Lab a été créé. Leur
premier produit est une application d’aide à la visite du Musée fonctionnant
sur smartphone. A Avignon, connue mondialement pour son festival, il y a une
maison du numérique et la ville compte être la capitale du numérique dédiée à
la culture. La première application a consisté à utiliser des lunettes de
Google, les « Google Glass »,
pour afficher pendant la représentation des pièces les sous-titres traduits en
différentes langues.
Les autres villes comme Bordeaux, Lille, Valenciennes,…. se sont
à leur tour lancées dans l’aventure et cherchent à mettre en place des lieux de
débat et de discussion de type Living Lab.
Toutes ces villes sont appelées à devenir des Smart City.
Comme on le voit ce concept va bien au-delà de la notion de ville numérique et
de la gestion des feux rouges. Il y a actuellement 18 métropoles qui sont
French Tech. La plupart des initiatives sont lancés par les maires qui ont très
vite compris que c’est une chance de développement pour leur collectivité.
Autre exemple la ville de Paris. Elle a un grave souci. La
ville intra-muros se désindustrialise rapidement. Elle souhaite faire cesser ce
lent déclin et même entamer une réindustrialisation. Pour cela le Conseil
Municipal a nommé une délégation composée pour l’essentiel de conseillers
municipaux. On a commencé par les emmener visiter des Livings Labs existants
dans Paris et même parfois dans leur propre arrondissement. Ils ne savaient pas
que ces lieux existaient !!! Un peu troublant.
Le point positif est leur volonté de faire rapidement des
choses. Très vite il y a eu un accord unanime pour constater que les Livings
Labs étaient la bonne démarche. Ils ont entamés une réflexion sur la démarche
et, sans attendre des actions ont été lancer pour développer des activités
industrielles et artisanales liées au numérique dans les arrondissements. Pour
la petite histoire ils vont aussi développer de cette manière une agriculture
de ville notamment sur les toits.
On notera que les Chambres de Commerce, dont ce serait a
priori la vocation, sont complètement absentes de ces développements. De même
le Medef qui est directement concerné a du mal à se mobiliser sur le sujet et
approche le sujet par une démarche par essai-erreur avec plus d’erreurs que
d’essais réussis. Les Universités sont aussi les grandes absentes à l’exception
des bretonnes : Nantes et Rennes.
Par contre on observe un réveil des territoires ruraux qui
propose une démarche originale. Elle se fait un peu en réaction au poids de
leurs métropoles. Que faire dans les petites villes et les nombreux villages ?
Il est certain qu’il existe une intelligence territoriale. En fait ces Livings
Labs aux champs qui vont récupérer les projets des métropoles et les décliner
en les adaptant à leur propre contexte.
Parallèlement à ces développements on assiste à la création
de French Tech Hub à l’étranger. En dehors de Medellin il y a Montréal, Tokyo,
New-York, Tel-Aviv, …. En perspective il y a Casablanca, Douala, Buenos-Aires,…
Ce sont plutôt des vitrines permettant de montrer le savoir-faire des PME
françaises et de leur ouvrir l’accès à de nouveaux pays en leur permettant de
trouver des partenaires. C’est un peu la même idée que les centres culturels
français. Par contre cela risque de faire double emploi avec les postes
d’expansion économique auprès des ambassades et d’Ubifrance.
Dernière nouvelle importante concernant les Livings Labs.
Klaus Schwab dirigeant du World Economic Forum de Davos s’intéresse de près à la
démarche. Il a observé que : « Le minimum offert à tout citoyen est
d’avoir à sa disposition un lieu de discussion » et il en a conclu
que : « tout citoyen doit disposer d’un lieu pour présenter son
projet ». Concrètement cela va se traduire par la création de Davos
régionaux et le premier va probablement s’ouvrir en France.
Sans attendre l’intervention d’un pays développé ou d’un
généreux donateur un certain nombre de pays émergents sont en train de lancer
des Livings Labs. C’est le cas du Mexique qui est en train de lancer deux
Livings Labs, l’un consacré à l’approche clients et l’autre consacré au domaine
de l’éduction. Décidément « la planète est devenu un laboratoire ».
Les résultats obtenus
à ce jour
Parmi les nombreux Livings Labs lancés on observe de grands
succès comme à Nantes. La ville a profondément changé. Dans d’autres cas c’est
un échec comme à Clermont-Ferrand qui a voulu être une ville numérique sans
s’en donner les moyens. De même le Living Lab de Franche Comté est un échec
faute d’objectifs clairs. Plus les expériences s’accumulent plus le savoir-faire
s’améliore.
Il faut dire que les risques sont minimes. Généralement la
ville prête le bâtiment du Living Lab, l’Etat dans le cadre des French Tech
Hubs finance les manifestations et les voyages et les start-uper paient les
prestations qu’ils utilisent.
Il est indiscutable qu’il existe une demande importante et
l’observation montre qu’elle est riche. Elle est porteuse de nombreuses
innovations. Le mot d’ordre de tous ces innovateurs est : « Il faut
qu’on y arrive ». Il y a la volonté du « maker ».
Face à tous ces changements il est frappant de voir qu’il y
a deux sortes de personnes. Il y a ceux qui ne savent pas ce qui se passe,
parfois à deux pas de leur domicile où de leur lieu de travail. C’est étonnant.
Et puis il y a ceux qui font et agissent avec une grande inventivité.
Des exemples de LivingLab
Carte des Livings Labs à Paris (Pour en savoir plus sur les Livings Labs parisiens cliquez ici)
Volumes à Paris dans le 19eme arrondissement (Pour en savoir plus sur Volumes cliquez ici).
WAI : We Are Innovation par BNP Paribas (un Bd
Poissonnière et un à Saclay). (Pour en savoir plus sur WAI cliquez ici).
Le village by CA du Crédit Agricole (Rue de la Boétie). (Pouren savoir plus sur le village by CA cliquez ici).
Le HUB de BPI France (6-8 Boulevard Haussmann 75009 Paris). (Pour en savoir plus sur le HUB de la BPI cliquez ici).
Player de Société générale (15 rue du Caire). (Pour en savoir plus sur le Player de la Société Générale cliquez ici).
BNP Cardif le Cardiff ‘Lab à Nanterre. (Pour en savoir plus sur le Cardif Lab de la BNP cliquez ici).
The Bridge à Avignon et à Arles. (Pour en savoir plus sur The Bridge cliquez ici).
Louvre-Lens Innovation. (Pour en savoir plus sur Louvre Lens Innovation cliquez ici).
A l’étranger
BabyLab à Abidjan Côte d’Ivoire. (Pour en savoir plus sur BabyLab à Abidjan cliquez ici et encore ici).
Lab de Medellin en Colombie. (Pour en savoir plus sur le Lab de Medellin cliquez ici).
Exemples de labélisation européenne de Livings Labs. (Pour
en savoir plus cliquez ici).
Autre dispositif : les PTCE (Pour en savoir plus sur les labellisations européenne cliquez ici).
Pour en savoir plus sur André Loechel. (cliquez ici).
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1 - Pour l'instant le site French Tech est déconseillé par Norton. Soyez prudent en vous connectant à ce site. Le diagnostic est : "hidden scripts in Java injected in compromised websites, which upon visiting redirects the user to exploit kit hosted sites."
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